La question de la superposition des couches de peinture médiévale et celles de Carl Schäfer est en partie la source du problème de dégradation.
Avant de commencer la restauration, il faut d'abord établir une documentation photographique de toutes les surfaces et de celles les plus représentatives du type de dégradations présentes.
La peinture a souffert d'une altération progressive du liant, provocant un détachement des pigments.
Cette première intervention sert essentiellement à refixer les petits grains de pigments ou les écailles décollées du mur.
Une feuille de papier Japon est systématiquement posée sur la surface, et permet d'imprégner le consolidant à travers cette feuille en l'humidifiant.
Lorsque la peinture est directement sur la pierre, il suffit de consolider la couche picturale sur ce support, à la différence de l'enduit qu'il faut traiter d'avantage, car celui-ci se fracture dans son épaisseur.
Les restaurateurs comblent systématiquement les parties dégradées des peintures sans rentrer dans les moindres détails. Le visage est une partie difficile à retoucher, étant donné que ceci requiert de la part du peintre une intervention extrêmement personnelle.
Due à la structure poreuse de l'édifice, on peut observer des infiltrations d'humidité provenant des toitures.